Strips of polished brass, strung together, display the first stanzas, in Greek, of the poem
Ithaka (1911) by Constantin Cavafy.

A Greek from Egypt (Alexandria), this major poet and champion of a certain Hellenism gives us his version of a journey whose end is less important than the road itself.

« As you set out for Ithaka
hope your road is a long one,
full of adventure, full of discovery.
Laistrygonians, Cyclops,
angry Poseidon — don’t be afraid of them:
you’ll never find things like that on your way
as long as you keep your thoughts raised high,
as long as a rare excitement
stirs your spirit and your body. (…)

May there be many summer mornings when,
with what pleasure, what joy,
you enter harbors
you’re seeing for the first time. (…) »
(Translated by Edmund Keeley and Philip Sherrard)
Embossed brass, rings
250 x 310 cm
Des rubans de laiton poli, accrochés les uns aux autres, déclinent les premières strophes, en grec, du poème Ithaque (1911) de Constantin Cavafis.

Grec d’Égypte (Alexandrie), ce poète majeur, chantre d’un certain hellénisme, nous donne ici sa version d’un voyage dont le terme est moins important que la route elle-même.

« Quand tu prendras le chemin vers Ithaque
Souhaite que dure le voyage,
Qu’il soit plein d’aventures et plein d’enseignements.
Les Lestrygons et les Cyclopes,
Les fureurs de Poséidon, ne les redoute pas.
Tu ne les trouveras pas sur ton trajet
Si ta pensée demeure sereine, si seuls de purs
Émois effleurent ton âme et ton corps. (…)
Souhaite que dure le voyage.
Que nombreux soient les matins d’été où
Avec quelle ferveur et quelle délectation
Tu aborderas à des ports inconnus ! (…) »
(traduction Jacques Lacarrière)

Rubans de laiton gaufrés, anneaux
250 x 310 cm